Reportage – À Paris, 140 élèves peuvent suivre leurs études comme à Vancouver.
Il est 10 h15, une sonnerie douce et mélodieuse retentit. Des élèves, de 3 à 18 ans, sortent des classes et se ruent dans les couloirs. Tous portent un tee-shirt ou un « chandail » marqué au logo de l’école, soit une feuille d’érable rouge, emblème du Canada. Bienvenue à l’École internationale canadienne de Paris ! « Pour nous, l’uniforme scolaire est essentiel. Cela inculque aux élèves le fait de bien présenter et d’être propre sur eux. De plus, cette tenue permet d’abolir les statuts sociaux », explique avec entrain Michelle Pizarro, directrice de l’école, elle-même originaire de Vancouver.
Située à proximité de la Porte d’Auteuil dans le 16e arrondissement de Paris, l’École canadienne de Paris enseigne à ses élèves toutes les matières en anglais et en français. L’école prépare au diplôme bilingue de Colombie-Britannique appelé « Dogwood ». Fondée il y a dix ans, cette école privée hors contrat accueille 140 élèves issus de tous les pays, de la maternelle au secondaire. Entièrement financés par les familles, les frais de scolarité s’échelonnent entre 13 000 et 20 000 euros par an, selon la classe.